J’essaie régulièrement d’ajouter des lieux nouveaux aux sorties Nature.
Le château de Lanrigan
Construit au xvie siècle, la façade ouest a été réaménagée au début des années 1860 par l’architecte JacquesMellet Il fait l’objet d’une inscription au titre des monumentshistoriques en 1973.
2 heures. Chaussures de randonnée nécessaires. Tenue adaptée à la météo. La visite du château n’est pas incluse. Nombre de places limité, sur réservation.
Le long du Meleuc
Entre golf et rivière, une longue promenade au Tronchet, à l’ombre des grands arbres.
2 heures. Chaussures de randonnée nécessaires. Tenue adaptée à la météo.
La pleine conscience est une expression désignant une attitude d’attention, de présence et de conscience vigilante, qui peut être interne (sensations, pensées, émotions, actions, motivations, etc.) ou externe (au monde environnant, bruits, objets, événements, etc.). C’est une notion indienne ancienne, samma-sati en pali, samyak-smriti en sanskrit, l’attention juste. Associée à l’enseignement de SiddharthaGautama, elle joue un rôle important dans le bouddhisme où la pleine conscience est une étape nécessaire vers la libération (bodhi ou éveil spirituel) ; il s’agit d’un des membres du noble sentier octuple. L’appellation « pleine conscience » est la traduction française de mindfulness en anglais, désignation de Jon Kabat-Zinn pour distinguer l’état recherché dans une pratique thérapeutique d’une forme de méditation ayant pour but la réduction du stress (MBSR) ou la prévention de rechutes dépressives (MBCT). Il est parfois jugé que le mot conscience est réducteur, ainsi en français on parle aussi de « pleine présence », de « présence attentive ».
Jon Kabat-Zinn Né à New York le 5 juin 1944, Jon Kabat-Zinn est un professeur émérite de médecine et un important contributeur à la diffusion de la « méditation de la pleine conscience » (mindfulness meditation) dans le monde. Il a commencé à pratiquer la méditation et le yoga dès 1966, alors qu’il était étudiant au MIT, en suivant des enseignements traditionnels comme ceux du maître Zen Seung Sahn et du moine Bouddhiste Thich Nhat Hahn. En 1979, au sein de la faculté de médecine de l’Université du Massachussetts, il fonde la Clinique de réduction du stress (Stress Reduction Clinic), où il crée à partir des enseignements Bouddhiste le Stress Reduction and Relaxation Program, renommé par la suite le programme MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction). Il a également fondé le centre pour la pleine conscience en médecine (Center for Mindfulness in Medicine, Health Care, and Society), toujours au sein la faculté de médecine de l’université du Massachusetts. Il est membre du conseil d’administration du Mind and Life Institute, un groupe qui organise des dialogues entre des représentants bouddhistes réunis autour du 14e Dalai Lama et des scientifiques occidentaux pour promouvoir une compréhension plus approfondie des différentes façons de connaître et de sonder la nature de l’esprit, les émotions et la réalité.
Un très beau et complet documentaire, que l’on peut louer ou acheter sur Arte ici.
Max Pugh et Marc J. Francis capturent le quotidien et la philosophie de vie de la communauté du village des Pruniers situé dans le sud-ouest de la France. Ce voyage initiatique suit les pas du maître bouddhiste zen Thich Nhat Hanh. Tourné sur une période de 3 ans, une exploration fascinante et immersive pour comprendre ces vies tournées vers le présent et le détachement des aspects matériels de notre société. Réalisateur : Marc Francis & Max Pugh.
» Chaque fois que nous ramenons notre attention à notre souffle et à nos pas, c’est comme si nous nous réveillions. Chaque pas nous ramène ici et maintenant. Nous pouvons toucher la Terre, voir le ciel et prendre conscience de toutes les merveilles de la vie. À chaque pas, il existe une possibilité d’être dans la pleine conscience, la concentration et la vision profonde. » Thich Nhat Hanh
Dès les beaux jours (c’est à dire toute l’année). Je propose à mes élèves de sortir et de pratiquer autrement en abordant d’autres techniques que les « postures », sans oublier celles-ci, pour faire yoga. Marcher « zen » au milieu des arbres, au bord d’une rivière, d’un lac, dans un parc, ou au bord de la mer… Faire quelques asanas et pranayama avant une relaxation au chant des oiseaux…
La marche dans la nature
Marcher au milieu des arbres, au bord d’une rivière, d’un lac… ramener son attention sur ses pas et lâcher prise. Respirer en conscience au cœur de la forêt… Les promenades en forêt, appelées « bains de forêt » ou shinrin yoku au Japon, ont été accréditées notamment par les travaux du professeur Qing Li, fondateur de la société japonaise de sylvothérapie et médecin immunologiste à l’université de médecine de Tokyo. Il a étudié les effets du milieu forestier sur des groupes de population. Les tests sanguins réalisés sur les volontaires ont permis de montrer une diminution des hormones du stress. En outre, l’air respiré en forêt est chargé d’ions négatifs qui auraient des effets antidépresseurs. Sans oublier que les arbres diffusent naturellement dans l’air des phytoncides qui sont des molécules destinées à les protéger des bactéries et champignons, que le promeneur respire et absorbe par sa peau, ce qui stimulerait le système immunitaire. On prête au bain de forêt également des bénéfices sur la qualité du sommeil, les maladies respiratoires, l’arthrose et l’hyperactivité…
La Marche Afghane
Et si marcher devenait une pratique de yoga ? Imaginez une activité où chaque pas que vous faites est synchronisé avec votre respiration, transformant une simple promenade en une méditation en mouvement. C’est ce que propose la marche afghane, une pratique accessible à tous et réalisable partout, même en ville.
Cette technique trouve ses racines dans les traditions des nomades afghans, connus pour leur capacité à parcourir de longues distances en altitude sans montrer de signes de fatigue. Leur secret ? Une technique de respiration consciente et rythmée, parfaitement synchronisée avec leurs pas. Cette méthode, qui améliore l’oxygénation et réduit le stress, a été formalisée dans les années 1980 par Édouard G. Stiegler, un chercheur français. En observant ces marcheurs, Stiegler a remarqué que la vapeur s’échappant de leurs narines formait des nuages réguliers, en harmonie avec leurs pas. Fasciné, il a étudié et enseigné cette pratique en Europe, démontrant ses bienfaits pour le corps et l’esprit.
La marche afghane est une pratique simple qui consiste à synchroniser sa respiration avec ses pas. Cette méthode, qui peut être pratiquée n’importe où, apporte calme et énergie. Elle repose sur des exercices de respiration rythmée qui favorisent la détente et la concentration. Voici comment vous initier à la marche afghane : Commencez à marcher normalement, et observer le nombre de pas qu’il vous faut pour inspirer, qui pour expirer. Pour cet exemple nous dirons que vous inspirer/expirer en 4+4 pas.
(4/4) : Inspirez sur 4 pas et expirez sur 4. Idéal pour se familiariser avec la marche consciente.
(3-1/3-1) : Inspirez sur 3 pas, retenez votre souffle sur 1, expirez sur 3 et gardez les poumons vides sur 1. Vous commencez la pratique. Ne « vérouillez » pas vos poumons pendant les suspensions, restez bienveillant-e avec votre corps.
Progressez avec douceur, maintenez les suspensions « légères » sans forcer, restez bienveillant-e avec votre corps.
Kinhin : La Marche Méditative
Le kinhin est une forme de méditation en mouvement pratiquée dans le bouddhisme zen. Elle est souvent alternée avec des périodes de zazen (méditation assise) pour équilibrer la pratique et permettre au corps de se dégourdir tout en maintenant un état de pleine conscience.
Posture et Mouvement Lors du kinhin, les mains sont généralement placées en position de « shashu », où une main est fermée en un poing léger et l’autre main enveloppe ce poing, les bras reposant contre le ventre. Les yeux sont légèrement ouverts, le regard dirigé vers le bas à environ un mètre devant soi. La marche est lente et délibérée. Chaque pas est synchronisé avec la respiration : un pas sur l’inspiration, un pas sur l’expiration. Les pieds doivent rester en contact avec le sol, soulevant légèrement les talons en premier.
État d’Esprit Comme dans le zazen, l’objectif est de maintenir une conscience aiguë du moment présent. L’esprit doit rester concentré sur le mouvement et la respiration, observant les pensées qui surgissent sans s’y attacher.
Bienfaits Le kinhin aide à cultiver la concentration, l’équilibre et la sérénité. Il permet également de méditer dans l’action, intégrant la pleine conscience dans le mouvement et le quotidien.
Les sorties NatureYoga sont ouvertes au public sur réservation d’avril à octobre. Retrouvez les propositions de sortie sur la page Nature.