Endométriose, retrouver sérénité et bien-être ?

Objectifs en Yoga-Thérapie

  • Réduire les douleurs : Détendre les muscles pelviens et lombaires, souvent tendus à cause des inflammations.
  • Améliorer la circulation : Favoriser la circulation sanguine et lymphatique dans le bassin.
  • Diminuer le stress et l’anxiété : Lier respiration et mouvement pour apaiser le système nerveux.
  • Soutenir la digestion : Soulager les ballonnements et troubles digestifs associés.
  • Renforcer le lien corps-esprit : Aider à mieux vivre avec la maladie au quotidien.

Postures Adaptées

Privilégiez des postures douces, restauratrices et sans pression abdominale excessive :

  • Posture de l’enfant (Balasana) : Étire doucement le bas du dos et détend le bassin. Utilisez un coussin sous le ventre pour plus de confort.
  • Papillon (Baddha Konasana) : Assise, pieds joints, genoux écartés. Stimule la circulation pelvienne et ouvre les hanches. Ajoutez un support sous les genoux si nécessaire.
  • Torsion assise (Ardha Matsyendrasana) : Améliore la mobilité de la colonne et la digestion. À pratiquer lentement, sans forcer.
  • Jambes au mur (Viparita Karani) : Allongée, jambes verticales contre un mur. Favorise le retour veineux et détend le bassin.
  • Chat-Vache (Marjaryasana-Bitilasana) : Mobilise la colonne vertébrale et réduit les tensions lombaires.
  • Posture du cadavre (Savasana) : Avec un coussin sous les genoux pour relâcher le bas-ventre.
  • Adaptation selon les phases du cycle :
    • Pendant les règles ou les crises, privilégiez des séances courtes et très douces (ex. : posture de l’enfant, jambes au mur).
    • En dehors des crises, des séquences dynamiques (ex. : Chat-Vache, Papillon) peuvent être intégrées pour renforcer la mobilité.
    • Approche holistique :
    • Le yoga est souvent combiné avec d’autres pratiques (alimentation anti-inflammatoire, auto-massage, méditation) pour un effet synergique. Les retours montrent que cette approche globale améliore significativement la qualité de vie.

À éviter :

  • Les postures compressant l’abdomen (ex. : boat pose).
  • Les étirements trop intenses des hanches ou du bas-ventre pendant les règles ou les crises douloureuses.

Techniques de Respiration (Pranayama)

  • Respiration abdominale douce : Allongée, une main sur le ventre, inspirez profondément en gonflant légèrement l’abdomen, expirez lentement. Cela masse les organes internes et réduit le stress.
  • Respiration alternée (Nadi Shodhana) : Équilibre le système nerveux et réduit l’anxiété.
  • Souffle du lion (Simhasana) : Libère les tensions dans le diaphragme et le bassin.
  • Respiration diaphragmatique et cohérence cardiaque (6 cycles respiratoires par minute) sont validées par l’INSERM pour réguler le système nerveux et réduire les douleursints.fr.

Yoga Nidra et Méditation

  • Yoga Nidra : Pratique guidée de relaxation profonde pour gérer la douleur et le stress. Idéal en période de crise.
  • Méditation de pleine conscience : Se concentrer sur la respiration ou une partie du corps neutre (ex. : les mains) pour détourner l’attention de la douleur.

Approches Complémentaires

  • Yin Yoga : Postures passives tenues longtemps pour relâcher les fascias et les tensions profondes (ex. : posture du sphinx ou du dragon).
  • Auto-massage : Utilisez une balle de tennis pour masser doucement le bas du dos ou les hanches, en évitant la zone abdominale sensible.
  • Visualisation : Imaginer une lumière apaisante dans le bassin pour réduire l’inconfort.
  • Restorative Yoga (postures passives avec supports), particulièrement recommandé pour détendre les muscles pelviens et lombaires.

Conseils Pratiques

  • Adaptez la pratique : Pendant les règles ou les poussées inflammatoires, privilégiez des séances courtes (10-15 min) et très douces.
  • Chaleur : Appliquez une bouillotte sur le bas-ventre avant ou après la séance pour détendre les muscles.
  • Régularité : Une pratique quotidienne, même courte, est plus bénéfique qu’une séance intense occasionnelle.
  • Écoutez votre corps : Arrêtez immédiatement toute posture qui provoque une douleur.

Précautions et Contre-Indications

  • Consultez un professionnel : Travaillez avec un·e professeur·e de yoga-thérapie formé·e à l’endométriose pour un accompagnement personnalisé.
    Le yoga ne remplace pas un suivi médical, mais il est de plus en plus recommandé en complément par les gynécologues et les centres spécialisés.
  • Personnalisation : Chaque femme réagit différemment. Il est conseillé de travailler avec un·e professeur·e formé·e à l’endométriose pour adapter les postures et éviter les mouvements contre-indiqués (ex. : compressions abdominales fortes).
  • Les besoins diffèrent selon le cycle menstruel (ex. : évitez les inversions pendant les règles).

Études scientifiques récentes (2023-2025)

  • Reconnaissance officielle : La Haute Autorité de Santé (HAS) en France a reconnu l’efficacité du yoga comme approche non médicamenteuse bénéfique dans la prise en charge de l’endométriose. Cette recommandation s’appuie sur des preuves scientifiques solides montrant que la pratique régulière du yoga peut atténuer les symptômes (douleurs pelviennes, stress, troubles digestifs) et améliorer la qualité de vie des femmes touchées. Le yoga est désormais intégré dans les protocoles de prise en charge complémentaire, aux côtés des traitements médicaux et chirurgicaux.
  • Mécanismes d’action :
    • Réduction du stress et de l’anxiété : Le yoga agit sur le système nerveux autonome, diminuant la production de cortisol (hormone du stress), ce qui peut réduire les inflammations et les douleurs liées à l’endométriose. Une méta-analyse publiée en 2023 dans JAMA Psychiatry a montré que la méditation et le yoga réduisent l’anxiété de 31 %, un résultat comparable à certains antidépresseurs.
    • Amélioration de la circulation pelvienne : Les postures douces et la respiration consciente favorisent une meilleure oxygénation des tissus et réduisent les tensions musculaires, souvent aggravées par la maladie.
    • Soutien psychocorporel : Des études récentes soulignent l’impact positif du yoga sur la gestion de la douleur chronique, notamment grâce à des pratiques comme le Yoga Nidra et le Restorative Yoga, qui aident à réguler le système nerveux et à améliorer le sommeil.
  • Protocoles validés : Des programmes spécifiques, comme ceux développés par des expertes en yogathérapie (ex. : Aurélie Maire, Hannah Bensoussan), intègrent des séquences adaptées aux symptômes de l’endométriose (douleurs, troubles digestifs, stress). Ces programmes sont conçus en collaboration avec des professionnels de santé et s’appuient sur les dernières recherches en physiopathologie.

Retours d’expérience et témoignages

  • Témoignages de praticiennes :
    • Anaïs, diagnostiquée avec une endométriose sévère, a intégré le yoga dans sa routine après des années de souffrances. Elle rapporte une diminution significative de ses douleurs pelviennes et une meilleure gestion de son stress, lui permettant de réduire sa dépendance aux antalgiques. Son parcours l’a même amenée à devenir professeure de yoga pour accompagner d’autres femmes.
    • Hannah B., professeure de yoga et psychologue, partage son expérience personnelle et professionnelle : le yoga lui a permis de retrouver une meilleure qualité de vie, notamment en combinant postures adaptées, respiration et méditation. Elle anime des ateliers dédiés, où les participantes soulignent une amélioration de leur bien-être physique et émotionnel.
  • Ateliers et retraites :
    • Des retraites spécialisées, comme EndoNaturo, associent yoga, naturopathie et alimentation anti-inflammatoire. Les retours des participantes mettent en avant une réduction des douleurs menstruelles et une meilleure conscience corporelle.
    • Des ateliers thématiques (ex. : « Yoga et endométriose : gérer les douleurs et le stress ») sont proposés dans toute la France, avec des retours très positifs sur la diminution des symptômes et l’amélioration de la mobilité pelvienne.
  • Communautés en ligne :
    • Des plateformes comme Carenity ou Le Souffle de Jourdain recueillent des témoignages de femmes ayant adopté le yoga comme outil complémentaire. Beaucoup soulignent une meilleure résilience face à la maladie et une sensation de reprise de contrôle sur leur corps.

Ressources pour aller plus loin

  • Formations certifiantes : Des programmes comme EndoYoga Flow (Aurélie Maire) ou Yogathérapie Endométriose(EndHolistic) forment les professionnel·le·s à accompagner les femmes atteintes.
  • Livres et blogs : « Yoga pour les femmes » (Geeta Iyengar), « Endométriose, mon amour » (Chloé Chaudet), et des blogs comme Merci Yoga partagent des retours concrets et des séquences adaptées.
  • Chaînes YouTube : Recherchez des séances spécifiques « yoga et endométriose » (ex. : Yoga with Adriene, en anglais).
  • Associations : EndoFrance propose des ressources et des ateliers adaptés.

En résumé : Le yoga-thérapie est aujourd’hui reconnu comme un outil précieux pour soulager les symptômes de l’endométriose, avec des bénéfices validés par la science et de nombreux retours positifs. Son efficacité repose sur une pratique régulière, adaptée et intégrée dans une prise en charge globale.

La symphonie des sens


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La Proprioception : Le Sens de Soi en Mouvement et Ancrage
La proprioception est notre sensation ou sensibilité profonde, nous informant de la position de notre corps dans l’espace, de son tonus musculaire, de ses déplacements, de son mouvement et de son équilibre. Elle englobe la connaissance de la position des segments de notre corps, l’équilibre, ainsi que l’état de nos tendons, articulations et fascias.
Les fascias, ce réseau tridimensionnel de tissus conjonctifs qui traverse l’intégralité du corps, sont considérés comme un grand organe sensoriel. Ils sont riches en capteurs sensoriels, incluant des nocicepteurs (douleur), des propriocepteurs, des mécanorécepteurs (pression, traction, vibration), des chimiorécepteurs (inflammation), et des thermorécepteurs (chaleur/froid). Le manque d’exercice peut entraîner l’agglutination des fascias.
Dans la pratique du yoga, les postures (asanas) mobilisent activement la proprioception. Les postures debout et les équilibres simples, par les pressions et la proprioception, offrent un socle de résistance et de sécurité au corps. La marche elle-même, un processus complexe nécessitant la quasi-totalité de nos muscles et structures cérébrales, fait appel à cette proprioception fine pour l’équilibre et l’ajustement constant. Les mouvements et étirements doux du yoga sont bénéfiques pour le réseau des fascias, qu’ils stimulent et rééquilibrent.

L’Intéroception : L’Écoute du Monde Intérieur
L’intéroception est la perception des sensations internes de notre corps, telles que les battements du cœur, les mouvements de nos viscères, ou la chaleur. Cette conscience interne est intimement liée à nos humeurs et émotions.
Les pratiques de méditation et de relaxation en yoga augmentent l’intéroception. Elles permettent d’accéder à des états de conscience caractérisés par des ondes cérébrales alpha (détente consciente, rêverie) et thêta (rêve, créativité, intuition, associées au Yoga Nidra). Le pranayama (techniques respiratoires) renforce également l’intéroception. En cultivant cette écoute intérieure, le yoga permet de mieux gérer les perceptions du spectre émotionnel et d’accroître la capacité à percevoir la joie.

La Symphonie des Autres Sens en Yogathérapie
Notre vie est en permanence sensorielle, et chaque perception est une conscience. Le cerveau ne perçoit pas directement le monde extérieur, mais il est informé par nos sensations et perceptions. Il interprète ces informations parcellaires en les mélangeant avec nos expériences antérieures. La yogathérapie utilise tous les sens comme des « portes » pour une écoute multidimensionnelle.

  • La Vue : La vue reçoit des ondes lumineuses. Elle est essentielle au mécanisme de l’équilibre, travaillant en synergie avec l’oreille interne et le système musculaire pour ajuster notre posture.
  • L’Audition : L’ouïe est une mécano-réception. Elle est également cruciale pour l’équilibre, via l’appareil vestibulaire de l’oreille interne, qui détecte les mouvements de la tête et informe le cervelet de la position du corps dans l’espace. En yogathérapie, les sons, musiques et mantras (comme OM ou SO HAM) sont des outils additionnels, considérés comme des vibrations influençant la physiologie et aidant à dépasser les limitations du mental. Le bourdonnement (brahmi), les gargarismes et le chant peuvent provoquer des vibrations qui stimulent le nerf vague.
  • L’Odorat : L’odorat est une chimio-réception. Ses terminaisons nerveuses sont directement connectées à notre rhinencéphale, le « cerveau primitif » lié à l’instinct et à l’intuition. Respirer par le nez, en vivant le frottement de l’air, stimule le système limbique, invitant à une expérience intérieure riche qui engage les consciences tactile, olfactive et sonore. Le bulbe olfactif est une structure cérébrale où de nouveaux neurones sont générés en permanence (neurogenèse), un processus modulé par l’apprentissage et les expériences sensorielles telles que l’odeur et la circulation d’air (reniflement). Le goût et l’odorat fonctionnent en synergie, notamment par la rétro-olfaction.
  • Le Goût : Principal organe de la gustation, la langue est sensible à la fois chimiquement et mécaniquement. Elle transmet les informations via les nerfs faciaux, glosso-pharyngiens, et le nerf vague jusqu’au cerveau.
  • Le Toucher (Tact) : La peau, le plus grand organe du corps, est sensible au toucher, à la pression, à la vibration, à la douleur, à la chaleur et au froid. Le toucher est essentiel au développement et à la survie, étant le premier sens à se développer chez le fœtus. La perception tactile est influencée par le mouvement du corps, impliquant la proprioception. En yogathérapie, le toucher, qu’il soit pratiqué par un tiers ou par auto-massage, peut aider à prendre conscience des zones de tension, à libérer des émotions et à retrouver une connexion avec l’intégralité du corps.
  • La Nociception (Douleur) : C’est le sens de la douleur. Les fascias, présents dans tout le corps, contiennent des nocicepteurs. Le yoga agit sur la « matrice de la douleur » et module la sécrétion de substances algogènes (génératrices de douleur). Il est primordial que la pratique du yoga ne provoque jamais plus de douleur qu’une douleur déjà connue pour un individu.
  • La Thermoception : C’est la capacité à percevoir la chaleur et le froid. Les fascias contiennent des thermorécepteurs.
  • La Somesthésie : C’est la sensibilité globale du corps, englobant la nociception et la proprioception. Elle inclut des sensations de chaleur, douleur, pression, ainsi que la kinesthésie (sens du mouvement), la pallesthésie (sens vibratoire) et la dynamesthésie (sens de la force).
  • La Magnétoception : Ce sens est mentionné comme un résidu chez l’homme.

4. L’Influence du Yoga sur le Cerveau et le Système Nerveux
Le cerveau, avec ses 100 milliards de neurones et un million de milliards de connexions, traite les informations sensorielles, contrôle les mouvements et gère les fonctions cognitives. Il n’est pas passif dans l’analyse des perceptions, mais projette des hypothèses et anticipe, créant une réalité conditionnée par nos expériences et notre culture.
Le yoga, par ses pratiques régulières, peut entraîner le cerveau à une neuroplasticité et neurogenèse accrues, c’est-à-dire sa capacité à se modifier en formant de nouvelles connexions neuronales et à produire de nouveaux neurones. Une étude a montré que seulement 20 minutes de yoga peuvent augmenter le Facteur de Croissance Nerveuse (NGF), une protéine essentielle à la survie et au développement des cellules nerveuses, cruciale pour la neuroplasticité et l’apprentissage.
En yogathérapie, les postures stimulent la sécrétion de neuromédiateurs comme la dopamine (plaisir, motivation), les endorphines, la sérotonine (calme, réflexion) et l’acétylcholine. La respiration yogique (pranayama) est un outil puissant pour équilibrer le système nerveux autonome (SNA), réduisant le stress (diminution du cortisol), la pression artérielle et les radicaux libres. Elle favorise le système parasympathique, notamment via le nerf vague, dont l’acétylcholine joue un rôle anti-inflammatoire en inhibant les cytokines pro-inflammatoires. Des techniques comme la respiration alternée (Anulom Vilom) réduisent le débit d’air et allongent naturellement l’inspiration et l’expiration, induisant une tranquillité propice à la méditation. Le soupir cyclique a montré une réduction du stress et une amélioration de l’humeur.
La méditation et la relaxation augmentent l’intéroception et l’activité du cortex préfrontal gauche, associées à une amélioration de l’humeur et du sentiment de joie. Ces pratiques favorisent des états de conscience caractérisés par les ondes alpha (détente consciente) et thêta (rêve, créativité, intuition). Elles permettent d’observer les pensées sans s’y attacher, de cultiver la patience et de renforcer la confiance en soi.

Conclusion
Le yoga thérapeutique, en invitant à une écoute consciente et raffinée de toutes les sensations corporelles – qu’elles proviennent de la proprioception, de l’intéroception, ou des cinq sens traditionnels et au-delà – offre un chemin pour influencer positivement notre système nerveux, moduler notre perception de la douleur et transformer notre expérience émotionnelle. En agissant sur la neuroplasticité du cerveau, l’équilibre du système nerveux autonome et la sécrétion de neuromédiateurs, le yoga ne se limite pas à soulager les symptômes, il vise à rétablir une harmonie profonde entre le corps et l’esprit. Il nous enseigne à nous « autocajoler » et à nous unir, à « laisser être » les sensations et les émotions, cultivant la distanciation et l’équanimité, pour percevoir et habiter pleinement la joie au quotidien.

Je vous invite à écouter le témoignage de cette coloriste, Nadia Petkovic, teinturière coloriste à Aubusson (23) – « J’ai besoin de ressentir, de comprendre la couleur. »

Quel yoga choisir

balance body exercise female

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Le panorama des disciplines yogiques
une exploration des styles fondamentaux

Le yoga, discipline holistique originaire d’Inde, jouit d’une popularité croissante. Cependant, la multitude de styles proposés peut engendrer une certaine perplexité chez les néophytes. Cet article se propose d’offrir une exploration des types de yoga les plus répandus, éclairant ainsi le choix d’une pratique appropriée.

Hatha Yoga : la fondation du yoga moderne
Considéré comme le yoga originel, le Hatha se focalise sur les postures (asanas) et la respiration (pranayama). Accessible à tous, il propose une approche douce et progressive, idéale pour les débutants. Les cours de Hatha explorent une large variété de postures, favorisant la conscience du corps et l’alignement postural. La respiration est utilisée comme un outil pour apaiser le mental et cultiver la présence à soi.

Vinyasa Yoga : une danse fluide et rythmée
Ce style dynamique relie les postures avec la respiration, créant un flow fluide et énergisant. Parfait pour ceux qui recherchent un défi physique et une connexion profonde entre le corps et l’esprit. Les cours de Vinyasa s’articulent autour de séquences de postures variées, synchronisées avec la respiration. Le rythme peut varier selon le niveau des participants, l’accent étant mis sur la fluidité du mouvement et la connexion entre le corps et le souffle.

Ashtanga Yoga : une pratique traditionnelle et rigoureuse
Ce yoga traditionnel suit une séquence fixe de postures synchronisées avec la respiration. Vigoureux et exigeant, il est réservé aux pratiquants plus expérimentés. Les six séries de l’Ashtanga Yoga constituent un véritable challenge physique et mental. La répétition des séquences permet de développer la force, l’endurance et la discipline.

Yin Yoga : un voyage introspectif vers la détente profonde
Ce style se focalise sur des postures tenues longuement et passivement, ciblant les tissus conjonctifs et favorisant la relaxation profonde. Parfait pour ceux qui recherchent un yoga doux et introspectif. Les postures de Yin Yoga sont généralement au sol et sollicitent peu les muscles. L’accent est mis sur l’écoute du corps et l’exploration des sensations internes.

Kundalini Yoga : à la rencontre de l’énergie intérieure
Ce yoga utilise des postures, des respirations, des mantras et des chants pour éveiller l’énergie Kundalini et favoriser la transformation intérieure. Parfait pour ceux qui recherchent une pratique spirituelle et méditative. Les cours de Kundalini Yoga combinent une variété de techniques pour stimuler l’énergie Kundalini et amener le pratiquant à un état de conscience plus élevé.

Iyengar Yoga : précision et rigueur dans l’alignement
Ce style met l’accent sur la précision et l’alignement dans les postures, utilisant des accessoires pour soutenir le corps et prévenir les blessures. Parfait pour ceux qui recherchent une pratique rigoureuse et structurée. Les cours d’Iyengar Yoga s’attachent à la précision du placement du corps dans chaque posture.L’utilisation d’accessoires permet d’explorer les postures en profondeur et de s’adapter aux besoins de chaque individu.

Bikram Yoga : défi physique dans un environnement chaud
Ce yoga se pratique dans une salle chauffée à 40°C, favorisant la transpiration et l’assouplissement. Déconseillé aux personnes sensibles à la chaleur. Les cours de Bikram Yoga suivent une séquence fixe de 26 postures, toujours dans la même chaleur intense. Cette pratique permet de repousser ses limites physiques et mentales.

Yoga Nidra : le sommeil yogique pour une relaxation profonde
Cette pratique guidée de relaxation profonde vise à calmer le mental et à induire un état de conscience proche du sommeil. Parfait pour ceux qui recherchent une pratique pour gérer le stress et l’anxiété. Allongé confortablement, le pratiquant est guidé par la voix du professeur pour explorer un état de conscience entre veille et sommeil.

Restorative Yoga : un ressourcement profond pour le corps et l’esprit
Ce style utilise des accessoires (couvertures, bolsters, sangles) pour créer des postures complètement supportées, favorisant une relaxation profonde et un lâcher-prise total. Parfait pour ceux qui recherchent une pratique douce et réparatrice. Les postures de Restorative Yoga sont généralement au sol et permettent au corps de se relâcher complètement. L’accent est mis sur l’exploration des sensations internes.

En conclusion: la meilleure façon de trouver le yoga qui vous convient est certainement d’expérimenter différents styles afin de choisir celui qui vous attire le plus et répond à vos besoins spécifiques. N’hésitez pas à explorer et à vous laisser guider par votre intuition pour trouver la pratique qui vous apportera bien-être et épanouissement.

Yoga santé

Il est reconnu qu’une activité physique régulière est indispensable pour rester en forme et en bonne santé. Le yoga est une pratique douce dont les bienfaits sont innombrables, sur le plan physique mais aussi psychique.
Il peut être pratiqué pour soulager plusieurs maux en complément de la médecine occidentale traditionnelle. En employant les outils du yoga: postures, respiration, relaxation, méditation, nutrition , il permet d’accompagner le traitement médical des douleurs chroniques et de la gestion du stress, de l’anxiété, des addictions, des troubles du sommeil et de l’alimentation.

La yogathérapie s’appuie ainsi sur les outils et expérience du yoga, couplés avec les connaissances scientifiques et médicales actuelles. Elle n’est en aucun cas un substitut aux thérapies médicales modernes, mais est au contraire un ensemble d’outils complémentaires utilisable conjointement aux traitements médicaux.

La méthode convient aux yogis comme aux novices de tout âge. il est généralement conseillé de pratiquer quotidiennement les séances proposées.

La yogathérapie aide ainsi à retrouver progressivement de la mobilité et du bien-être sur:
le système nerveux: stress, anxieté…
le système squelettique: scoliose, cyphose, lordose, douleurs lombaires, cervicales…
le système articulaire: problèmes articulaires, arthrite, arthrose, ostéoporose…
le système cardio-vasculaire: hypertension, problèmes cardiaques et coronariens, palpitations…
le système digestif: constipation, hernie, ulcère, diabète, problèmes intestinaux…
le système respiratoire: asthme, rhinite, sinusite, bronchite…
le système endocrinien: problèmes menstruaux, ménopause, fatigue chronique, insomnies, migraines, troubles alimentaires, dépendances, dépression…

France 3 / Santé : une thérapeute soigne les douleurs avec des postures de yoga

Nouveaux diplômes

2022, premier diplôme de professeur de Hatha yoga, remis par Julie Giacomini, au centre de formation Durgaji. Merci à elle pour son enseignement.

• J’ai suivi en avril 2023 un module de 50 heures de Yin yoga auprès de Ojas association, un module pathologies et cancer, et un module système digestif dispensé par les formatrices que je remercie Clarisse Robinet et Katia Bredel.

• Octobre 2023, formation de Restorative yoga avec Audrey Favreau , que je remercie pour la qualité de son enseignement.

• Janvier 2024, formations

  • Yogathérapie et yoga santé. Eyes formation, Jocelyne Borel Kuhner, Florence Rouillière, Noëlla Rodenbucher…
  • Ajuster le Pranayama: respiration, bandas et nerf vague. PRANAtomie Florence Rouillière.

• Juin 2025 , diplôme universitaire médecine fonctionnelle et yogathérapie. Université de Cergy-Pontoise. Jocelyne Borel Kuhner, Noëlla Rodenbucher…